Dans le supplément du Monde consacré aux livres de vendredi dernier, je me suis aperçu que je n’étais pas le seul à parler du contenant et non du contenu ! Bref, un article revenait sur les nouvelles couvertures, version branchées et jeunes de grands classique de la littérature.
L’article en question s’arrêtait précisément sur le cas de la maison d’édition Splinter, qui a pu réédité des classiques comme Jane Eyre et Orgueil et préjugés. Afin d’attirer un public plus jeune et de casser les codes de la princesse en robe bouffante sur les couvertures, Splinter a fait appel à l’illustratrice Sara Singh qui vit à New york. Avec son style au crayon et à l’aquarelle, elle a notamment travaillé pour le monde de la mode. En faisant des recherches sur cette collection, je suis tombé sur une interview de l’illustratrice en question. Voici donc une traduction de cet échange et bien sur, la collection en question, « Classic Lines ».
Comment en êtes vous arrivée à illustrer la collection the Classic Lines pour Splinter ?
J’ai été contacter par Splinter par le biais de mon agent.
Qu’est ce qui vous a inspiré pour réaliser ces couvertures ?
J’ai recherché sur google images les vêtements d’hommes et de femmes des années 1830, 1840 et suivantes. Je suis tombé sur une exposition au musée Nordiska de Stockholm intitulée Power of Fashion, regroupant 300 ans de vêtements avec de superbes pièces de cette époque. J’ai également regardé les films de Jane Campion, The Piano et Bright Star, tout comme les version les plus récentes de Jane Eyre. J’ai trouvé aimé les costumes de théâtre. Le PBS and Masterpiece Theatre a également été une bonne source d’inspiration.
Pouvez-vous nous dire quelque chose sur le processus de création ?
Il m’a d’abord fallu trouver des photos de vêtements. J’ai regardé des film pour trouver des idées de poses et de mouvements. J’ai alors dessiné et peint les poses et les couleurs qui pouvaient résumer les personnages et l’ambiance. Après quoi, j’ai assemblé mes dessins avec Photoshop.
